En digne représentant des éléphants d'Hannibal à Vic-la-Gardiole

Date : Lundi 02 août 2010 @ 21:24:06 :: Sujet : Tribune des Membres PCAP... Racontez... Publiez vos articles...

A 17 h 30, je ne savais pas encore ce que j’allais faire, ce samedi 24. J’avais bien envisagé de courir les Eléphants d’Hannibal, à Vic la Gardiole, à 5 mn en voiture de Frontignan, mais en guise d’entraînement, « pour voir », et seulement participer car j’aime bien ce village où j’ai  encore rencontré une ancienne élève la semaine dernière…


 



La famille (en vacances à la maison) partie pour Nancy à 17 h 45, je prends alors la voiture à 17 h 50 pour Vic, après avoir testé la glycémie. 0,94 g. Un peu juste. Alors petite cuiller de Nutella, pour assurer…

Je prends la route de la plage à Frontignan, qui arrive à Vic, « en haut », au plus près du départ, devant l’école. Je n’étais pas  très décidé pour la distance : 11 ou 7 km ? Connaissant les conditions de chaleur habituelles, même avec un départ à 19 h, j’ai préféré le 7 km. On souffre moins longtemps ! Une casquette du « Mas Rouge », l’un des « châteaux à muscat » de la région, en guise de cadeau. Bon, c’est toujours ça !


Comme j’avais oublié mon appareil photo et que les enfants s’apprêtaient à partir pour leur course, je remonte vite fait à la voiture, à 3 ou 400 m du départ. Bon pour l’échauffement, pour tester le genou… Je prends le temps de coller mon « Sport Diabète » sur le dossard avant d’embarquer l’appareil photo dans la banane et de redescendre vers le départ des enfants. Il était temps. Ils partaient juste à ce moment.

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Le spectacle est déjà là. Petits et grands ou grandes, accompagnés de parents ou adultes en échauffement,  donnent tout ce qu’ils peuvent dans l'effort.


 

 

 


Touchant. Surtout pour le petit dernier, seulement quatre ans.


 

 

Une petite surprise quand même. C’est une jeune frontignanaise qui l’emporte. Et alors, au micro d’Hérault Sports de Jean-Pïerre Galtier, de retour aux affaires de la course à pied (car pas vu depuis un certain temps), la jeune demoiselle, à la question très judicieuse de notre animateur très en verve ce soir là « Alors vous connaissez la fameuse bouteille torsadée de Frontignan ? », la jeune fille, sans doute nouvelle ou alors pas assez… informée, déclare que non, ça ne lui dit rien ! Le bon Jean-Pierre est déçu mais l’essentiel était autre part sans doute.

 

 

Et avant le départ des adultes, le Jean-Pierre va continuer dans la même veine avec toute une suite d’interviews de ces coureurs et participants à la 10e édition des Foulées d’Hannibal. Et de s’apercevoir que la composition du peloton de ce samedi soir est tout à fait éclectique et internationale. Des sportifs de haut niveau de passage, judoka de l’équipe de France, cyclistes, athlètes, mais aussi des coureurs, sans doute touristes, venus de Besançon, Strasbourg, mais aussi du Québec et même de Nouméa.

 

 

Nouméa-Vic, même combat, contre le soleil!!


Tout ce monde a alors droit à son petit mot au micro, après que Pierrot34, qui traîne dans les parages avec son appareil photo ait pu lui aussi dire un mot sur le diabète et la course à pied !

 

Le petit sac à surprise pour les enfants après l'arrivée.


Le départ approche. Le maire Jean-Pierre Deneu, après avoir présidé, trois jours auparavant, l’élection à succès de « Miss Pays d’Hérault », qualificative pour Miss France, montre une forme de bon aloi.

 

 Le buffet melon-pastèque est toujours aussi beau et coloré.


 

 

Les quelque 200 partants annoncés ne sont peut-être  pas tout à fait là mais le départ du 11 et 7 km est donné à 19 h devant l’école qui porte le nom de son regretté directeur, brutalement décédé il y a deux ans. Le public est assez nombreux et applaudit volontiers au passage. Plutôt bonne ambiance, que l’on retrouvera aux abord du camping et sur le parcours.

 

 

Un petit tour en ville avec descente et remontée vers le départ puis après l’ombre du camping, le soleil du soir vient encore essayer de nous assommer. Je n’ai pas le rythme et marque encore le pas pour me retrouver –déjà- à l’arrière-garde. Mais bon, j’ai dit que ce n’était qu’un entraînement. Des jeunes sont là, à mon rythme, qui me servent de points d’appui. Deux ravitaillements en eau bienfaisants puis la longue piste cyclable au soleil, avant le dernier grand tour en ville et l’arrivée. Le premier du 11 me passe à 2 km de l’arrivée. Une année, il m’était passé sur la ligne. Pas bon signe. Peut-être le 2e et le 3e, pourtant loin derrière le premier. Et la délivrance, sous la banderole. Pour recevoir la bouteille de muscat sec et le T-shirt, sacrée belle surprise ! Vite, melon et pastèque, eau, coca et oasis ! Pas trop éprouvé mais ce fut quand même pénible encore. Je repars au pas vers la voiture. Pas besoin de traîner. A 20 h 15, je suis à la maison, avec 1,26 g de glycémie ! Magique. Du jamais vu ! Avant, les chiffres étaient plus aléatoires, mais les résultats de course meilleurs. Quitte à choisir, je préfère cet état de choses : des courses plus… aléatoires et des bons chiffres de glycémie !








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