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7 Km Courir contre la maladie de Puilboreau 17 - souvenir de l'Ă©dition du 02/12/2006
Pascal17

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 meneur

  Posté : 02-12-2006 18:51

Voilà c'est fait, j'ai couru mon 7 km cet après midi.

De retour de blessure, je n'avais qu'un objectif finir sans trop me faire mal.

Bien que marchant maintenant normalement, une petite douleur apparaissait déjà à l'échauffement et ne me quittait pas. Surtout perceptible en fait dans les montées, moins dans les descentes.

Le départ depuis l'arrière du peloton fut très, très lent. Effectivement les montées sont un peu plus douloureuses pour mon mollet mais en compensant de l’autre côté j’arrive à maintenir mon rythme.
Après le 1er kilomètre, je voyais le gros du peloton imperceptiblement partir devant et la voiture balai me chatouiller les fesses. Ma FC restait dans des limites basses 150 et la douleur supportable, alors j’ai attendu le deuxième kilomètre et … j’ai décidé d’accélérer.
Bien mal m'en à pris, après 200m, un peu euphorique à l’idée de dépasser plein de monde (je venais d’en dépasser 5 ou 6), je pose le pied dans un trou de l’asphalte et vlan !!.. Voilà la douleur qui revient en flèche dans mon mollet convalescent. Quel con !! (Enfin, allez vous dire, il s’en rend compte. Car bien sur vous aviez compris, vous, dés le début du récit que je faisais une grosse connerie, moi il m’a fallu plus de 2 kilomètres de course).

Enfin bon, certains vont penser que je suis monté dans la voiture balai. Non... en fait, en ralentissant je me rends compte qu’il est encore possible de courir. La douleur c’est amplifiée par rapport au début de course mais reste supportable. Alors je décide de continuer en serrant les dents. Quelques personnes me dépassent de nouveau mais dans l’ensemble je maintiens un petit rythme derrière quelques coureurs.
Au 4ème kilomètre, plus de bitume, on entre dans le sous bois. A priori cela devrait être moins douloureux, mais rapidement je me rends compte du danger. Surtout éviter de poser de nouveau le pied gauche sur un obstacle. Donc je ralentis un peu, ceci d’autant plus facilement que je commence à avoir quelque centimètres de terres collés à mes semelles (He oui, nous avons eu enfin un peu de pluie du côté de La Rochelle). Au passage, un grand merci à l’organisation car tous les obstacles au sol (pierres, racines..) avaient été repérés à la bombe de peinture rouge.
Donc finalement, sortie du sous bois sans bobo supplémentaire et arrivée au 5ème kilomètre.
Là je me dis que je devrais arriver au bout, alors… je dois pouvoir me fixer un petit challenge supplémentaire en rattrapant les deux personnes 100m devant.
Donc j’accélère un peu (en boitant quand même) et m’aperçois qu’ils on du accélérer également car je ne me rapproche pas vraiment d’eux.

Enfin le 6ème kilomètre, l’arrivée est maintenant proche, les encouragements du public plus intenses, la douleur moins sensible (eh oui ! l’euphorie de l’arrivée) et même si cela veux dire une semaine de convalescence en plus je décide d’accélérer.

Je parviens enfin à rattraper mes deux concurrents et je passe la ligne d’arrivée en 47 min pile poil (FC160) .. heureux.
Enfin, pas pour longtemps car un éclair de lucidité me traverse finalement l’esprit (sans doute aidé par le retour de la douleur au bout de quelques minutes) et je me rends compte que j’aurais mieux fait d’aller me recoucher ce matin après avoir retiré mon dossard.

Voilà donc un témoignage, qui je l’espère aura son utilité, en montrant ce qu’il ne faut surtout pas faire en phase de convalescence.


Message édité par : soleia / 02-03-2007 14:20




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