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j'ai vraiment du mal
mk7

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 glandeur

  Posté : 26-10-2008 23:22

Bonsoir Christelle,
Je sais pas si je vais t'aider...mais il y a des années, j'avais exactement les mêmes moments de lassitude.
Alors, même si ça finit par passer avec le temps, voici quelques petites astuces que j'ai eu au bout d'un moment, qui m'ont bien aidé :
- lorsqu'on n'a vraiment plus envie de courir, plutôt que d'arrêter, on peut "encore" continuer. Mais, surtout, en prenant un rythme plus doux. Par exemple, je courrai 5 jours, le 6ème j'étais complète saturé. Alors, ce jour-là je courrai en me disant dans la tête "oh, aujourd'hui je me balade, c'est course-vacance". En fait, mon temps était légèrement inférieur aux autres jours, et tout allait pourtant tellement mieux après. L'erreur qu'on fait, en entraînement, c'est de vouloir prendre du rythme de compétition, tous les jours. Et ça, on "overdose" très vite, pour pas grand chose.
- courir plutôt le matin : si tu peux le faire, c'est vraiment mieux, je trouve. Chacun a son temps pour courrir, mais le matin, ou en alternant matin et soir, c'est aussi une bonne technique
- éviter surtout, lorsqu'on court tous les jours, les "fatigues secondaires". Ca, j'ai mis très, très lontemps avant enfin de m'en rendre compte : mal dormir, c'est horrible après de courir. Mais aussi "manger trop" ou "mal" le soir, à coup sûr le lendemain ça va être dur.
- et la dernière astuce, la plus amusante. Dès que j'arrive "à la fin d'une chaussure" (environ 1500km) c'est pas compliqué, j'ai plus envie de courir. Je change de chaussure, et hop ! c'est reparti de plus belle !

Je me suis blessé une fois méchamment (fracture de fatigue). Puis, plus jamais alors que je n'ai pas arrêté de monter en distance et temps de course. La raison, pour moi est évidente (après coup) : j'ai été vraiment soigneux, sans se prendre la tête non plus, sur les deux derniers conseil : soin à pas faire n'importe quoi avec la nourriture, surtout le soir, et ensuite, avoir au moins 6/7h de sommeil.
Après, chacun aussi aime son moment, mais je sais que courir le soir, lorsqu'il fait sombre, ou très tôt le matin, dans la nuit, c'est un régal. C'est vraiment apaisant...
Voilà.
Les coups de fatigue et l'envie d'arrêter, c'est normal, personne n'y coupe, le tout c'est de se dire que c'est normal. Et avec le temps, c'est l'inverse qui m'inquiète maintenant. Ne plus avoir ces moments de lassitude, c'est ça que je redoute, aujourd'hui, parce que la course dans ce cas devient trop banale. C'est bizarre de dire ça, mais tu verras peut-être un jour...



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