raphael18
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 trotteur
|  Posté : 06-03-2011 16:15
LE SEMIMARATHON DE VIERZON comment dire......
je ne sais pas par ou commencer, alors je vais commencer par le debut;
La semaine s'annonçait belle , le temps était impeccable, samedi matin le vent était tombé les conditions s'annonçaient idéales pour une belle course. Après une semaine d'entrainement légère pour faire du jus, j'ai évité les éxces, tout s'annonçait vraiment bien.
Le seul petit truc qui m'inquiétait depuis deux jours, c'est que je ne sentais pas ce petit stress intérieur qui monte en moi d'habitude,
Le samedi matin je fais un peu de cuisine pour le lendemain ( une blanquette de veau..... super bonne entre parenthèses, recettes marmiton), je me détends je prépare mes affaires et je mange des pattes, une bonne platrée de pattes, c'est quand meme mieux qu'une potée.
Et voila il est une heure c'est l'heure de partir pour VIERZON 45' de route. Sur le chemin, je me dis que tout est bon, le temps est mieux que trois semaines auparavant le repas fut mieux ma semaine avant était raisonable ( bien que depuis 15 jours je n'ai fait aucun entrainement qui m'est paru satisfaisant) donc ma décision était prise, j'allais essayé de partir sur 4'30 au kil voir mieux suivant la course.
J'arrive là bas il y a du monde, TOURS ORLEANS CHATEUAROUX BOURGES une bonne course régionale.
je vais retirer mon dossard, je croise mon copain FABRICE qui ne devait pas faire la course, et je ma prépare, vu le temps j'opte pour le short et manches courtes, casquettes et lunettes de soleil, c'est l'été dans le BERRY;
Je vais m'Ă©chauffer et lĂ tout va bien, je fais quelques accelerations tout fonctionne bien, je sens que les jambes sont lĂ , il va falloir envoyer....
Je vais au départ, là c'etait rigolo, le depart se trouvait a 600 m de l'arrivée tous les coureurs étaient là mais personne ne savait dans quel sens cela allait partir.....
Tout rentre dans l'ordre, un départ est donné pour un couruer mal voyant accompagné de son guide, puis c'est à nous il est 15H.
La c'est la pagaille grosse pagaille comme pour un marathon alors que nous ne sommes que 400....
Je part tranquillou, je repère des personnes avec qui j'ai courru trois semaines auparavant et je me cale derrière eux, on passe le premier kilomètre en 4'30 vu le départ c'est bien, on se regarde, certains demande qui courren en 4'30, je lève la main, et on forme un petit peloton symlpas, les kilomètre passe, 2 bien, 3 bien on est en 13'15 meùme rapide, 3 4 5 6 toujours bien, 7 bien 8 bien et ba non, je sais pas d'un coup, la digestion se met en route mal au ventre, je vois le groupe partir, deux ou trois fois je comble mais cela ne veut pas, je ne comprends pas, tout va bien, j'ai les jambes, j'ai le souffle, j'ai juste mal au ventre, et je sens que cela vient de ce que je digère (quel idiot, je me suis gavé de pates, quel  ) bon, je ne peux pas suivre, je préfère ralentir, il y a quinze jours j'avais eu un petit coup de mou et puis c'était revenu, alors je prends la décision de ralentir, je passe au km 10 en 46' mais je sens que là c'est la galère, au huitième ce n'etait que le début , le mal de ventre s'est installé et là ce fut vraiment très dur.;.... j'en ai vu passer , meme mentalement à la fin on lache c'est vraiment dur, on court la tête baissée, en se disant que c'est quand meme domage d'en arriver là , des semi je n'en fais pas beaucoup et subir une telle défaillance,....Au bout d'une 1h40 de course, les jambes sont vraiment dures, tout est dur, l'arrivée se profile, j'ai quand même fintit à mon allure marathon quasiment au niveau pulsation, et j'étais tellement tranquille, que j'ai pu sourrire à une photographe de la course 500m avant la ligne (j'espère que la phot est bien au moins et que je vais pouvoir la récupérer...)
je passe la ligne en moins d' 1h48 je vais rapidement aux ravito deux ou trois thé un peu d'orange, et je vais retirer mon meug au stand lots.
Mais quelle déception, je sais bien que ce n'est pas grave, il y a moins bien, il y a plus grave,; mais ceux qui courre savent la déception que je peux ressentir, bien sur que ce n'est rien, mais c'est dur, et c'est ca qui rend les grosses performances interessantes car quand on a une désilhusion qu'est que c'est dur. Je commence à m'étirer, je telephone a anne laure, on parle de ses pates du midi que j'ai digéré dans l'après midi, elle sent ma déception. je prends un peu de temps pour rentrer, et puis je passe devant un fleuriste, je lui achete des fleurs, et la vie continue,
ce matin j'ai fait ma cuisine, et je vais attaquer ma préparation marathon enfin voilà la vie continue, ce n'était qu' une course, la vie est belle.... |
