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 propulseur
|  Posté : 25-04-2011 16:07
MARATHON DE BOSTON :
(source : http://runners.fr/marathon-de-boston-pourquoi-le-record-n-a-pas-ete-homologue/)
POURQUOI LE RECORD N’A PAS ÉTÉ HOMOLOGUÉ
En bouclant Boston en 2h03’02, le Kenyan Geoffrey Mutai a amélioré de près d’une minute le chrono réalisé à Berlin par Haile Gebreselassie. Mais le record du monde ne sera pas officialisé. Voici pourquoi.
Le plus ancien marathon du circuit international, couru cette année pour la 115è fois, a accouché d’une polémique très moderne : faut-il officialiser les chronos lorsque le parcours ou les conditions de course avantagent la performance ?
A cette question, la Fédération Internationale d’athlétisme répond fermement par la négative. « Il y a des critères pour les records », martelait un responsable dès les heures qui ont suivi le dénouement du Marathon de Boston 2011.
Quels sont donc ces critères ?
1. Le point de départ et d’arrivée d’un marathon ne peuvent être éloignés de plus de 50% de la distance totale de l’épreuve (soit une vingtaine de kilomètres). Cette mesure a pour fondement d’éviter que des parcours ne permettent de gagner de précieuses secondes, voire de précieuses minutes en bénéficiant notamment d’un vent favorable.
2. Le maximum de déclivité descendante autorisée est d’un mètre par kilomètre. Il s’agit ici d’une décision de bon sens qu’il n’est pas nécessaire de discuter.
Il est important de préserver l’équité entre les performances en interdisant de records des parcours descendants qui peuvent se courir entièrement vent dans le dos
Boston ne répond à aucun des critères fixés depuis des décennies par la fédération internationale. Le départ est donné à Hopkinton, bourgade située à 42km du centre-ville de la capitale du Massachusetts. Le parcours consiste donc en une longue ligne et non en une boucle.
Celles et ceux qui ont déjà couru Boston savent la difficulté de terminer les 42,195km sans cesse vallonnés où il est impératif de relancer en permanence. Mais les difficultés rencontrées par les amateurs (et même ceux qui en terminent en moins de 2h45) ne sont que des amuse-gueules pour les Kenyans ! Habitués à des entraînements redoutables d’intensité à haute altitude (là où l’oxygène est plus rare), les marathoniens des hauts plateaux – qui restent sur dix-huit victoires à Boston lors des 21 dernières années – se régalent d’escalader et dévaler les kilomètres qui séparent Hopkinton de la ligne d’arrivée. Surtout, comme c’était le cas cette année, lorsqu’un vent de dos régulier et soutenu facilite leurs performances…
Dans sa globalité, et malgré la très cruelle Heartbreak Hill, Boston descend. Et cette déclivité positive pour les runners suffit à séparer ce marathon de Berlin ou Londres, plus roulants puisque tout plats mais qui n’offrent aucune portion descendante.
Geoffrey Mutai n’a pas tout perdu. Il est certes privé du titre de recordman du monde mais devient le détenteur de la meilleure performance de tous les temps. Pas pour très longtemps certainement. Mutai estime déjà pouvoir courir en 2h01. Pour sa peine et l’invraisemblance de sa performance, il a gagné 225 000 dollars. Ça les vaut !
10km: 44'23"(2011) - Semi-marathon: 1h40'38"(2011) - Marathon: 3h27'07"(2008) - 6H: 63,936km - 12H: 107,136km - 24H: 189,216km(en 2008 pour les 3) - 100km: 10h33'05"(2009)
Message édité par : MARC78 / 25-04-2011 16:08 |
