madie
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 gniaqueur
|  Posté : 07-10-2011 18:10
Je fais peu de CR, alors autant dire que j'ai été bavarde!!!
Ce 10 km il était prévu de longue date. Lors du marathon d’Annecy il avait été déjà décidé que le but serait de courir avec Petitrenardbleu. On ne peut pas dire que je sois accro aux compétitions, en revanche courir en bonne compagnie j’aime ça.
Après beaucoup de doutes sur sa participation, Petitrenardbleu prend du poil de la bête (bleu bien sûr) et décide de venir, quitte à alterner marche et course. De toute façon, on n’est pas pressés, on a une marge de 4 à 5 heures pour attendre les marathoniens!
Cerise sur le gâteau Dentelle décide de courir le 10 avec nous, nous serons donc 5 à courir ensemble: Tayral, Val (la suite du pseudo je suis désolée, je n’arrive jamais à me souvenir de l’ordre des lettres ;) ), Dentelle, Petitrenardbleu et moi.
L’arrivée sur Lyon se passe sans encombre, je retrouve les sudistes Soleia et Petitrenard à leur hôtel, puis nous allons en métro retrouver les autres place Bellecour, et retirer nos dossards. Bon, il n’y a rien à faire, je ne me sens pas à ma place dans cette ambiance sportive…. La bénévole me fait remarquer que mon certificat est limite (il date du 10 octobre 2010, ça fait moins d’un an non?).
On retrouve Marc, Francine et Joseph, puis nous rejoignions Dentelle est Axioum autour d’un verre. Qu’est-ce qu’il fait chaud!!
Le soir au restaurant nous retrouvons Val et sa petite famille, nous sommes 13. (Désolée de vous avoir fait attendre mais j’avais oublié ce que c’était que se garer dans une grande ville le samedi soir !) J’avoue avoir passé une excellente soirée. 
Le lendemain, je passe prendre Soleia et petitrenard, et je vois sortir de leur hôtel les huiles de la course, gars hyper affutés, photographes et tout le tatouin. Là je me rends compte qu’on part sur une course, j’ai comme un nœud au ventre. J’aime pô ça!
On retrouve toute l’équipe, Francine, blessée au genou, a finalement décidé de rester avec Joseph qui a du aussi annuler sa participation au marathon. Séance photo, puis on rejoint notre sas. C’est facile, c’est le dernier. On se met au fond, mais il y a encore du monde à s’entasser derrière nous, ben, comment dire… ce n’est pas agréable d’être parqué comme un troupeau de moutons. On aperçoit (enfin du bout des pieds pour moi) l’arche quelques centaines de mètres plus loin. Il y a d’entassées sur cette aire de départ plus de personne qu’il n’y a d’habitants dans la ville où je travaille! :-O
9h. La rumeur nous fait comprendre que le départ est donné. On n’avance pas. Pas du tout. Il nous faut quasi 15 minutes pour passer sous l’arche de départ. On se met à 5 de front, le ton est donné. J’ai l’impression qu’on est parti trop vite, Petitrenard me le confirme alors on ralentit pour une allure qu’on ne quittera plus. J’aime beaucoup le passage le long des quais de Saône que je connais peu, les façades colorées, ces quartiers moyen-âgeux. Sur l’autre rive on aperçoit la tête (avec le milieu et tous les autres) de la course. Des passants nous encouragent, une femme sur ses hauts tâlons nous crie Girl-Power (désolée Tayral, elle ne t’avait certainement pas vu ;) ).
C’est à notre tour de traverser la Saône, il y a beaucoup plus de spectateurs. De notre côté, ça papote, ça papote et ça papote encore. C’est simple, je n’ai pas vu les kilomètres défilés. Régulièrement on demande à Petitrenard si elle veut faire une pause, non, non, elle veut juste marcher au ravitaillement. Bon ça tombe bien car nous non plus on ne sait pas boire en courant!
On quitte les quais de Saône et le ravitaillement arrive au bout de 4,5km. Nous qui avions peur de manquer et bien ils ont prévu large en bouteille d’eau.
On repart puis on traverse le Rhône, je crois que la bifurcation avec le semi était là . Les filles qui tiennent les panneaux pour la bifurcation doivent avoir mal au bras. En tout cas, tout est hyper clair on ne risque pas de se tromper de parcours. Ensuite on longe le Rhône. Au km 6, Joseph et Francine nous attendent. Coucou les amis! On continue notre bonhomme de chemin. Nous doublons des coureurs qui se sont épuisés à partir trop vite et nous somme loin d’être les derniers. Cela me change… Le km 7 se fait attendre, il est mal placé. Le 8 arrive au bon moment, Petitrenard ne veut toujours pas marcher. Heu???? t’es sure???? On retraverse le Rhône, ça sent la fin. Un coureur unijambiste court avec une prothèse de course devant nous, mais il glisse et tombe à genou. Heureusement rien de grave, il est accompagné de toute une équipe, on les laisse s’occuper de lui et repartir. Il ne nous reste plus que quelques rues (T’es sure que tu ne veux pas regarder les vitrines d’art Petitrenard? non non, pas question!) C’est finalement l’arrivée sur la place avec tous les encouragements et nous passons la ligne tous ensembles en 1h17’ (chrono réel) en même temps que ceux qui ont mis 1h32 au semi! Petitrenardbleu n’a même pas voulu marcher, alors on explose notre objectif de 7’!
Nous retrouvons la famille de Val qui doit malheureusement déjà nous quitter, ils ont beaucoup de route pour rentrer chez eux.
Pour nous la journée est loin d’être terminée. Nous allons vite nous changer puis nous retrouvons Francine et Joseph qui ont croisé nos marathoniens au km18. Joseph fait tous les calculs possibles et nous décidons, après avoir dévalisé un vendeur de sandwichs, d’aller les attendre au km 36. Nous prenons notre pique-nique sur les quais puis, à l’heure quasi pile indiquée par Joseph, nous voyons Marc et Soléia arriver. Ils ont l’air bien frais. Mais où est passé Axioum? Il continue son bonhomme de chemin, objectif 5h! Francine le rejoint et décide de courir avec lui. Il commence à faire très très chaud. Les visages des coureurs sont de plus en plus tendus. Nous voyons de nouveau Soleia et Marc puis attendons Axioum avant d’aller à l’arrivée. Et là , on a mal joué. On pensait qu’il restait 3 km alors qu’il ne devait y en avoir qu’un. Nous ratons donc l’arrivée de Soleia et Marc (désolés) mais ne ratons pas Axioum! Bravo à toi! Et là , je me permets un coup de gu****. Les bénévoles ont commencé à retirer les barrières, les coureurs ne savaient pas où aller pour le ravitaillement. Pas de médaille, rien à l’arrivée, cela fait un peu de peine, ils ont eu du mérite à courir ces 42.195km quasi seuls sur la fin du parcours, au milieu des passants et des vélos qui se moquaient totalement de savoir qu’il y avait un marathon.
Il nous faut quelques minutes pour retrouver Marc et Soléia. Ils commencent tous à parler des 100km à venir. EH!!! Vous vous rendez compte que vous venez de courir un marathon là ??? Sont fous ces PCAPiens!!!
Ce fut un beau week-end, plein de bons moments et qui laisseront de beaux souvenirs. Cela me donneraient presque (j’ai dit presque;) ) envie de faire plus de courses officielles!
Merci Ă vous tous!
Pour les photos, si les auteurs sont d'accord, j'en rajouterai quelques une des autres participants.
Qui va doucement, va sûrement, surtout quand on n'a pas le choix!
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