marino
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 gniaqueur
|  Posté : 23-10-2013 11:49
3 semaines après Berlin, me voilà prête à aller courir mon 10ème marathon à Vannes. Cette course n’était pas prévue à l’origine, mais des changements à venir m’ont décidé à m’y inscrire. A l’origine toujours, nous (mon conjoint et bibi) devions y aller en moto. Mais le samedi, grosse pluie et vent à Rennes, donc c’est raté pour la moto pff. 
Nous arrivons donc à Vannes samedi après-midi, sous un super ciel bleu et un grand soleil. On se console en se disant qu’il y a du vent et que ça nous aurait gêné pour la moto (tu parles !  ).
Je vais retirer mon dossard (n° 221) et le soir, voilà que j’ai une envie de manger des huîtres  . Mais bon, des huîtres la veille d’un marathon, c’est peut-être un peu risqué. Et puis, si je mange des huîtres, il y aura bien évidemment le doux breuvage qui va avec, car pas question de manger des huîtres avec de l’eau. J’oublie donc les huîtres, mais ne résisterai pas pour autant à un plat en sauce avec un verre de vin rouge. 
Dimanche matin : le départ est à 10h, donc c’est cool. Comme d’habitude, j’ai mal dormi (la peur de ne pas se réveiller sans doute  ), je me prépare gentiment et je rejoins Bobosse (un runner de Clm présent sur cette édition) dans les jardins devant les remparts. Je fais la connaissance de Bomber (un autre runner de Clm) et après la photo de groupe, direction les toilettes. Je loupe donc la photo de Pierrot qui court son 200ème marathon et je loupe aussi Mario.
Le ciel est bien gris et il y a du vent. D’habitude, un feu d’artifice est tiré juste avant le départ, mais pas cette année (trop de vent surement). Il faudra revenir.
10h : c’est parti pour 42.195 km. Bobosse a 30 marathons derrière lui, c’est donc naturellement que je lui demande de m’amener à mon chrono de 4h15 si possible, allez 4h19 m’irait et deviendrait mon nouveau record sur marathon. Nous convenons de partir sur cette base de 4h15-4h30, ça laisse une marge. Bomber part sur cette base aussi.
Les sensations des 5 1ers kms ne sont pas terribles : jambes lourdes, quelques douleurs dans les mollets et boudious, que c’est rapide.  Par contre, aucun problème pour papoter, ça va tout seul  . Je préviens néanmoins Bomber que généralement, je papote au début et après, on ne m’entend plus (la concentration surement  ).
On passe les 10 km à un rythme beaucoup plus soutenu que lors de mes précédents marathons. Le public est présent et encourage beaucoup, c’est super.  Les jambes vont mieux et je suis bien. Vers le 15ème km, on se prend une méchante averse, genre pluie tropicale, sans la chaleur. Le semi est bouclé en 2h06 à mon Garmin, ouh la la, jamais je ne tiendrais à cette vitesse-là moi.
Le parcours est composé de 2 boucles, une partie sur du bitume, une partie sur du chemin de randonnée côtier (très joli). Quelques petites côtes et faux-plats qui se passent bien la 1ère fois, mais qui risquent de faire mal lors du second passage. Sur le parcours, distribution de crêpes, soupe au potiron et huîtres, pâté et cidre. Au 1er passage, je n’ose rien prendre. Je ne prends pas de photos non plus, je le ferais au second passage.
2ème semi-marathon : Bomber est parti devant, Bobosse et moi nous ralentissons un peu. La grosse pluie revient, accompagnée par moments de vent latéral, vent de face, mais je n’ai pas souvenir d’avoir eu le vent dans le dos. Cette pluie nous accompagnera pratiquement tout le reste de la course. Du coup, les animations musicales se sont mises à l’abri et le public est parti, normal. Vers le 27 ou 28ème km, je pars en solo, un peu déçue de ne pas boucler tout le marathon avec un de mes parrains de mon 1er marathon. Mais bon, on se retrouvera après pour boire un pot. 
La pluie n’arrête pas et du coup, je ne peux même pas prendre des photos  ; c’est ballot, j’aurais dû en prendre au 1er passage. Cette pluie me donne envie d’arriver le plus vite possible, donc j’accélère, enfin j’essaie.
30ème km : vite un Doliprane 1000, c’est bon pour ce que j’ai. Pas de mur pour l’instant, cool. Côté alimentation, 2ème fois que je n’ai pris qu’un seul gel et pour le reste, j’ai ma boisson et les ravitaillements où il y a tout ce qu'il faut.
Les kms passent, j’ai les cuisses qui deviennent des poteaux, mais j’ai moins mal qu’à Berlin. Je comprends pourquoi certains enchaînent les marathons, c’est pour ne pas avoir mal aux jambes.
38ème km : stop ! arrêt huîtres et cidre. Miam miam.  Un pur délice. Je ne m’arrête pas trop longtemps cependant, car j’ai encore plus mal aux jambes quand je redémarre. Plus que 4km et je me mets à calculer si Berlin pourrait être mon ancien record ou pas. Mais moi et le calcul mental, on n’est pas copains et en plus, il y a toujours un décalage en ma défaveur entre mon Garmin et le chrono de l’organisation.
40-41 et j’arrive sur le stade ; encore quelques mètres, il y a beaucoup d'eau sur la piste du stade, mais pas grave, les pieds sont déjà bien humides. Je franchis la ligne en 4h18’37", soit un temps réel de 4h17’02", mon nouveau record. Youhouhou. Remise de la médaille et après, on se retrouve tous pour boire une bonne bière. 
Un grand merci à Bobosse  pour ce 1er semi mené tambour battant qui m’a permis de réaliser ce chrono. Y’a pas, l’expérience, y’a que ça de vrai.
classement : 1490ème//1982 classés
29ème en V2F
moyenne : 9.789
https://picasaweb.google.com/osiris850/MarathonVannes03#
http://connect.garmin.com/activity/393258798
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