pgaz
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 Beer
|  Posté : 23-05-2014 15:40
Ayant raté les 2 premières éditions, j’avais coché dans mon agenda, depuis plusieurs mois maintenant, ce rendez-vous avec le viaduc de Millau. L’occasion de retrouver les amis Pcap et les copains du club. Le départ vers la sous-préfecture de l’Aveyron se fera vendredi matin avec Antoine.
Arrivés sur les lieux du crime, nous réceptionnons notre gite puis allons acheter quelques victuailles pour le we. La 1ère marée basse d’une longue série (bah oui, il faisait chaud, il fallait bien s’hydrater) ne se fait pas attendre. Au lit de bonne heure avant une journée qui s’annonce bien chargée : 9h30, on ferme. 
Samedi matin, il fait déjà bon. Une petite mise en jambes d’une demi-heure, à jeun, avant un copieux petit déjeuner. Petite escapade au point de vue du viaduc de Millau pour quelques photos souvenir : c’est magnifique. Retour dans le centre ville pour le retrait des dossards ou nous retrouvons Alberto et sa petite famille. Après moult recherches, nous trouvons enfin une pizzéria ou déjeuner. Sur le chemin du retour, je croise Marino et son mari, puis Soleia et Petitrenardbleu. L’après-midi, ca sera repos avant un diner au restaurant à quelques encablures de notre gite, restaurant que nous avions découvert avec Francine, Marc, Juan, Hubert, Pascal et Neptune à l’occasion des 100 km de Millau. 
Dimanche matin, le soleil est encore au rendez-vous : nous aurons eu de la chance durant tout ce we. Après les derniers préparatifs, nous nous dirigeons, avec Antoine, vers le lieu de départ. De notre gite, nous pouvons nous y rendre à pied, ce qui nous servira d’échauffement. Sur le trajet, nous croiserons Neptune qui, ayant passé la nuit dans son hôtel *****, est frais comme un gardon puis Petitrenarbleu. Après de longues minutes passées dans le sas de départ, on se tape dans la main avec Antoine et le coup de feu nous libère à 9h pétantes. Le départ dans la vague 1 me permettra de ne pas trop slalomer, j’ai couru à mon rythme dès le 2ème km.
Ayant été briefé par Antoine qui participe à sa 3ème édition, je pars assez prudemment.  Les 5 premiers km, dans Millau puis le long de la vallée du Tarn sont assez plats. Assez rarissime chez moi, je ne regarderais ma montre qu’à l’arrivée, l’absence d’indications kilométriques sur le tracé y étant pour beaucoup. Au loin, on voit déjà le viaduc qui émerge des falaises. Au détour d’un virage débute l’ascension (300 m de dénivelé) longue et qui grimpe en lacets, ce qui fait qu’à chaque tournant, nous avons la surprise de voir ce qui nous attend pour la suite. Arrivé au sommet, me ravitaillement sera le bienvenue.  Puis, c’est le grand moment, celui pour lequel nous avons fait le déplacement : courir sur le viaduc de Millau. Tout d’abord, dans le sens Nord-Sud sur 2,5 km avec une légère pente de 3 % et un petit vent de face. La vue est imprenable. Le demi-tour sera du pur bonheur puisque, maintenant, nous avons la descente et le vent dans le dos. Je suis lancé à fond les ballons. Je croise les copains : Antoine, Alberto et Jessica. J’accélère même encore pour me détacher et être ainsi immortalisé, seul, par le photographe (on verra le résultat dans les prochains jours). Le ravitaillement du retour, positionné au même endroit, sera encore fort apprécié. Maintenant, à part quelques petits faux-plats, ca ne sera que de la descente, parfois abrupte, ce qui tire sur les cuisses. La fin du parcours s’effectue par la rue Montplaisir (ca coule de source) pour une arrivée dans les allées du Parc de la Victoire. Je passe la ligne en un peu moins d’1h45 (1h44’35’’ pour être précis) ce qui me classe 263ème sur quelques 15000 engagés.
Remise de la médaille et du tee-shirt puis direction la douche, avant d’attendre le reste du groupe Pcap. Après quelques messages (belle invention, le portable), je retrouverais Soleia, Riri puis Neptune, lâché par ces dames et quelque peu victime de la méthode qui porte son nom. Maintenant que nous sommes tous réunis, direction la buvette pour fêter l’anniversaire de Soleia (31 ou 32 ans, je ne sais plus). 
Il est temps de nous séparer. Pour ma part, ne repartant que le lundi, je rejoins mon gite pour une sieste réparatrice. Bien m’en a pris car la soirée sera animée. Tout d’abord, vers 19h, nos amis de club, Geneviève, Jean-Pierre et Jacques, nous convient à partager le champagne avec eux. Par politesse, nous n’osons refuser. Jacques, qui n’avait pas couru depuis de nombreux mois, fête son bonheur d’avoir rallié l’arrivée. Sa joie fait plaisir à voir et nous aussi, nous sommes content pour lui. Bravo Jacques. Nous terminerons au restaurant avec un petit jaunet en guise d’apéritif puis un bon repas (pas) très équilibré. Après toutes ces péripéties, il ne nous faudra pas bien longtemps pour tomber dans les bras de Morphée. Comme l’on dit entre nous : une infusion, un suppo et au lit. La suite de nos aventures en juin en Alsace, ce qui ne devrait pas engendrer la mélancolie.
http://www.marathons.fr/
En route pour le Marathon de Saint-Petersbourg ...
Message édité par : pgaz / 23-05-2014 16:03 |
