jackyt71
Warning: Missing argument 4 for member_qualif(), called in /home/users4/s/solisa/www/prntopic.php on line 146 and defined in /home/users4/s/solisa/www/functions.php on line 390
 2547 
 gniaqueur
|  Posté : 22-03-2009 22:50
J’ai, en ce début d’année, tout misé sur le marathon de Nantes qui aura lieu le 19 avril. Je fais donc assez tardivement, mon entrée en compétition cette année. J’attaque par ce semi de préparation prévu dans le plan marathon.
Je fais toujours mes épreuves préparatoires à mon objectif final, à 100% de ma valeur du moment. Car, à un âge canonique pour la course à pied, sur chaque départ de course, je me dis que c’est peut-être ma dernière épreuve !!! Alors… Il ne faut pas trop se poser de questions et aller à fond.
J’ai passé 2h30mn à l’hôpital lundi dernier pour une suspicion de hernie abdominale, mais non, ce n’était qu’une énorme stase stercorale, en un mot peut-être moins poétique mais beaucoup plus parlant une grosse « constipation ».
Les médecins m’ont donné des remèdes pour évacuer dans la douceur, Cleo à amélioré le régime que je devais faire, pour l’occasion, par un conseil très judicieux  et j’ai suivi sur la fin de la semaine un remède de grand-mère, qui doit convenir au grand-père, si j’en crois le résultat.
L’entrainement :
Je n’ai pas changé, j’ai toujours le même entraineur que je remercie au passage,  c’est un très bon.
Je trouve ce semi difficile, alors je prends pour objectif de faire un chrono de 1h25mn, soit 2mn au dessus de mes deux derniers « semi », de 2008.
Avant la course Ă la maison :
Levé 5h30, Il fait froid -3°C.
Étalonnage de la quantité de sucre à mettre dans ma bouteille. 62kg ce matin pour 1.41 heure de course, il me faudra 26.35gr de sucre, puisque le corps à besoin de 0.3gr par heure/poids..
Ma bouteille 50cl, je rentre dans la fourchette 30/60gr maxi de sucre par litre.
Petit déjeuner habituel, puis, préparation de la bête, coup de tondeuse sur la tête, rasage de la barbe naissante, vérification des ongles de pied (très important) et choix définitif des vêtements. Je vais prendre mes chaussures Kalenji, très légères qui me font mal à partir du 25ième km, sauf erreur de parcours, je dois faire 21.1 km !! Les mêmes que "Rogers"
Mes temps par km sont affichés sur ma bouteille… Un peu en dessous de 4’02 aux mille mètres.
Repas de midi, avancé à 9h30mn, en effet, il me faut 4 heures entre le dernier repas et la course.
Je charge le véhicule, Bernadette m’accompagne pour ce voyage, nous partons, il est 11 heures. Direction Nuits Saint Georges, distance 105km.
Avant la course sur le lieu de la course :
12h15, récupération du dossard :
Photo 1
Je récupère le dossard 833, je retourne à mon véhicule, je dis à Bernadette que je vais vérifier l’enveloppe, le départ étant à 1.5km de la salle des dossards. Avec moi, il arrive toujours des choses étranges.
Pas loupé ou plutôt si « loupé », dans l’enveloppe deux dossards le 833 et le 750 !!!! Bon retour à la case départ..C’est le cas de dire.
Je suis bien le 833, je refourgue l’autre dossard.
Dernière préparation physique et mental :
La puce n’est pas facile à mettre en place car j’ai un laçage avec stop lacet, alors impossible d’enfiler la puce…il ne faut surtout pas la perdre….sinon pas de classement et 15€ d’amende.
Je sais que je vais souffrir, mais je suis prĂŞt Ă assumer.
Un groupe de jeunes devant moi se prépare, une fille parmi eux fait des étirements, j’ai très mal à mes adducteurs en la voyant, elle est pratiquement en grand écart facial sur la route ! AIE
Je fais un échauffement succinct, sur un semi, je n’ai pas besoin de grand-chose… sur un marathon rien du tout. Je décide d’aller assez tard sur la ligne de départ, car elle est située en plein courant d’air.
La course :
Météo sur le site de la course
C’est une journée agréable sauf un vent fort et très froid….sinon soleil et ciel tout bleu.
Météo un peu fraiche à mon goût 10°.
Photo2
L’attente dans le sas de départ :
J’aperçois Xray que je salue, il a l’air affuté. Nous sommes nombreux, j’ai cru entendre qu’il y avait 2400 coureurs, 1000 pour le semi et 1400 pour le 10km.
Un jeune homme me regarde avec insistance, je détourne le regard (je n’ai pas encore changé de bord), mais à nouveau, nos regards se croisent, il me dit qu’il me connait, car il va souvent sur le site PCAP, il n’est pas inscrit (le bougre) mais il me connait bien.
C’est un bon..je crois qu’il va faire le pas..il va être obligé maintenant…on est de même niveau..sauf qu’il me bat sur marathon, il ne rigole pas le jeune David. De plus, je dois lui envoyer quelque chose et je n’ai pas son adresse !!!!
13h45, je me présente sur la ligne, je cherche Bernadette pour lui remettre mon coupe-vent et ma casquette, in extrémis, je l’aperçois en grimpant sur les barrières « Vauban ».
Photo3
14hoo, j’ai bien joué, je suis à 2,50m de la ligne de départ.
Je n’aime pas du tout quand les coureurs du 10km et du semi partent en même temps.
Qui courent quoi ??? Ce n’est jamais évident.
La course :
Je suis presque surpris par l’ordre de départ, je suis en pleine discussion avec David. Le départ est donné. Je suis obligé de faire le passage, à la voix, car avec mon mal de ventre, je ne peux pas faire de zigzag comme je fais d’habitude.
C’est parti, le premier kilomètre, je l’avale en 3’30’’ sur du plat !!!
J’ai déjà 32’’ d’avance sur le planning… mais il faut vite corriger le tir, sinon c’est la cata. Le second km est passé en 3’45’’, il faut encore réduire l’allure, 3’50’’ au troisième km. Je vais arriver à stabiliser, mais là , je me fais doubler..Ils doivent être plus forts ou ils font le 10km, c’est assez simple.
Je gagne du temps sur tous les km par rapport au plan.
Parmi ceux qui m’ont doublé, il y a un grand V2. Il reste à quelques mètres devant moi.
Au 5 ième km, je réussi à stabiliser l’allure, je tourne en 3’55’’ soit 6/7s trop vite, mais à part le ventre, je suis bien. Je passe le 10km en 38’30’’, en flirtant, à 15s près mon record de l’an passé sur un 10km.
Entre le 11ième et le 14ième, je suis un chapelet de 10 coureurs étalés sur 100m. C’est intéressant car je pourrai étalonner ma vitesse par comparaison d’écarts. Les espaces entre coureurs s’allongent un peu, je perds du terrain. Un groupe de trois jeunes coureurs me passe, je n'accroche pas, j’en ai les moyens, mais il reste encore pas mal de chemin à faire avant d’atteindre la ligne d’arrivée. Le trio rattrape le grand V2 qui lui, s’accroche.
Je vais savoir rapidement que je viens de faire une erreur, en ne suivant pas ce groupe. En effet, se présentent des côtes et de grosses rafales de vent se mettent à souffler… Mon grand V2, adversaire direct d’un jour, va savoir profiter de l’abri offert par ce groupe qui est arrivé au bon moment pour l’aider. Bien joué !!!!
Pendant ce temps, je rame littéralement face au vent, scotché sur les chemins empierrés, sur le 15, 16 et une partie du 17ième km. Dans cette partie, je dépasse un coureur qui court un peu de travers, tout bancal, mais il court bien, puisqu’il était devant moi MDR….. Un peu vexé, je pense, il me repasse et me pousse pratiquement pour prendre ma place.
Mais je ne peux pas courir derrière lui, il me perturbe. Je me place derrière lui et j’attends l’occasion pour le griller (même si ce n'est que sur la ligne d'arrivée), mais pour l’instant, il résiste bien.
Au 19ième km, je note que mon avance sur le planning est très confortable et que j’ai la possibilité de battre mon record sur semi de l’an passé.
D’un coup, je vois un gel par terre, c'est le coureur que je me suis promis de cramer Têtu le vieux !!! , le gel c'est lui qui l'a fait tomber !!!
Il s'arrête, fait demi-tour pour récupérer son gel...alors là , je me suis dit grosse erreur tactique. C'est fini pour toi, tu ne me doubleras plus, me dis-je....effectivement j'ai fait 3'30'' sur deux derniers km, je n’ai pas revu le gars. Comme quoi, les gels peuvent aider les adversaires à gagner des places.
Le finish n'est pas trop mal....
Bon ça n’a rien à voir avec l’allure du premier de la course….une autre planète 1h07’43''..respect
Je termine ce semi sur bonne cadence, je fais un chrono de 1h21’57’’, je suis 36ième sur 1249, je loupe le podium V2 pour 12s, c’est bien fait je n’avais qu’à courir plus vite et/ou mieux gérer ma course.
J’ai fait encore l’erreur de partir trop vite, mais ça je n’arrive pas à contrôler le fait de bien se positionner, de se dégager de la masse et de partir à la cadence prévue par le coach, surtout quand une course plus rapide part en même temps !
J’ai loupé le rendez-vous photos des bourguignons de Pcap. Il faut dire qu’il m’a fallu presque autant de temps, en voiture, pour faire le 1.5 km séparant l’arrivée de la salle de remise des prix, que pour faire le semi…..
Voici tout de même Bernadette, David, (peut-être bientôt inscrit et mon pote "Jurassic" Christophe, notre géant du Fc Gueugnon et moi-même.
Sur le trajet retour, je constate que j’ai une douleur entre le biceps et l’épaule droite, exactement au même endroit que sur mon avant dernier semi !!! Je cours peut-être de travers ou c’est le fait de contrebalancer le poids de ma bouteille ravitaillement, que je porte à la main gauche. Mais je m’entraîne dans les mêmes conditions, sur toutes les sorties longues !!! A suivre...
En arrivant chez-moi, je range le matériel, je fais tomber la bouteille de blanc durement gagnée, bien sûr, elle a explosé sur le carrelage. Mais ce n’est pas très grave, ce n’était pas un Nuits saint Georges, mais un « vulgaire » aligoté, breuvage qui ne me convient pas du tout.
Le matin de la course, au lever, mon cœur tapait à 53 bpm, le soir de la course à 57 bpm, le lendemain matin 54 bpm.
Le cœur et les jambes semblent parfaits, les intestins à remplacer d’urgence.
Jacky 58 ans
Message édité par : jackyt71 / 23-03-2009 14:07 |
