dracir
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 gniaqueur
|  Posté : 03-10-2009 15:42
Avec du retard, j’attaque le CR de cette belle course que je faisais pour la première fois. Un pote qui vit en région parisienne et un de ses collègues m’ont motivé pour y aller et pour ajouter du piment à la chose nous avons organisé entre nous le challenge apéro : le dernier invite les deux autres. Sachant que nous sommes tous trois atteints de soif chronique congénitale, le surplus de motivation n’est pas à négliger !
J’arrive donc chez mon pote, à Melun, samedi en début d’après-midi. Nous avons prévu d’aller récupérer les dossards et lorsque j’arrive il nous reste six minutes pour attraper le prochain RER. Le week-end commence donc en courant jusqu’à la gare.
Aller vite c’est bien, sauf quand on oublie son certificat médical, comme c’est le cas pour mon camarade. Nous sommes dans un train direct, et il serait bien trop long de repartir, c’est la loose… Et c’est là qu’on se rend compte qu’avec du correcteur et une imprimante on peut faire plein de choses…
Nous rejoignons le 3è compère, sommes lâchement abandonnés par ces demoiselles, qui estiment la perspective d’une après-midi shopping plus attrayante que le retrait des dossards. Bizarre…
Au final, une veille de course agitée !
Dimanche matin, levés à 6h30, nous sommes encore en retard pour le train, résultat échauffement matinal et intense.
Dans le métro, il y a des coureurs partout et ça parle de course bien sûr, c’est sympa.
Sur place, le temps de mettre le dossard (ce qui est un peu long quand on oublie les épingles…) de confier le sac à l’organisation, il est temps d’aller sur la ligne. Dommage, je n’ai pas eu le temps d’aller au rdv PCaP…
Pas le temps pour m’échauffer non plus mais ça m’est égal à vrai dire. Nous sommes placés à 9h40 et ne serons libérés qu’après 10h20. L’ambiance est sympa sur la ligne mais ça fait un peu long. Ceci dit, vu la fluidité procurée par ce départ par vagues, c’est une bonne chose.
La super ambiance du départ pousse à partir vite. J’ai prévu de faire la course à 5’ au kilo, je fais le premier en 4’40. Mon pote s’arrête pour arroser un buisson qui semblait manquer d’eau, je loue le soin qu’il prend de la nature et continue. Je ralentis pour prendre le rythme prévu. Je me sens très bien mais je n’ai pas envie de changer mes plans et j’aimerais bien qu’il me rattrape manière de ne pas courir tout seul car le 3è compère est derrière. Il me rattrape rapidement et on garde ce rythme qui sans être démentiel, nous amène à doubler en permanence. Le peloton est compact mais dépasser n’est pas trop difficile.
Passage au 5è en 25’ tout pile. Arrivés à la côte des Gardes, ça se densifie et la course se transforme en slalom. Nous gardons le rythme malgré tout, les cuisses chauffent un peu.
Avec le ravitaillement, nous laissons près d’une minute en route mais nous sommes bien donc je suis sûr que nous la récupérerons sur la fin. Le passage dans la forêt de Meudon est agréable. Je décroche un peu sur une descente raide, je sens ma cheville gauche protester. Je laisse mon pote s’éloigner un peu mais je ne le perds pas de vue. Dès la fin de la descente, j’accélère progressivement et le rattrape peu avant la côte du cimetière que nous allons très bien passer.
Passage au 14è en 1h10, la minute est récupérée, nous allons passer en moins d’1h20, c’est pas mal. La dernière ligne droite est interminable, heureusement qu’il y a du monde et de l’ambiance. Je manque de pêche et ne peux pas accélérer franchement. Mon compagnon de course en a plus que moi sur les derniers mètres et finit 3 secondes devant moi.
Le 3è compère en termine en 1h27 et passera à la banque négocier un prêt avant l’apéro…
Bilan : 1h18’45, 3498 sur 18000.
Sur la ligne, je m’étais fixé 1h20, je suis donc plutôt satisfait. Mais peu importe le chrono, car la principale satisfaction est cette belle journée de sport avec un temps parfait, une organisation irréprochable et une belle ambiance. Je regrette simplement de n’avoir pas pu aller rencontrer les Pcapiens, faute de temps, mais ce n’est que partie remise !
Les photos prises sur la course:
http://picasaweb.google.fr/dracir1364/ParisVersailles2009?feat=directlink
La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau: elle lui donne de la force et du relief
Message édité par : soleia / 04-10-2009 19:49 |
