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 Ă©claireur
|  Posté : 06-04-2010 21:46
Je poste le CR Ă la place de stefasn, victime d'un petit bug informatique 
Placé idéalement comme une sortie longue en fin de 7e semaine et avant une semaine allégée.
L’an dernier c’était ma 1re course de plus de 10 km et ma 4e course de ma vie de coureur. Je me demandais alors si seulement j’allais aller au bout surtout avec les 3 derniers km servis en dessert : l’ascension du mont Cassel, point culminant de la région (ah le plat pays !!!)
J’avais d'ailleurs fait la quasi intégralité de cette montée... en marchant pour finalement finir en 2 h 18.
Mais très insuffisamment préparé, je n’avais couru royalement que 5 fois plus d’une heure et ce après 6 mois de pratique... je me rappelle, le matin de la course, je tremblais quasiment d’appréhension.
Cette année, aucune pression si ce n’est de tester ces foutus pieds et dos et… surtout l’allure Marathon pour le 16 mai : 6’10 au kilo.
En tous cas content d'être à nouveau dans un peloton bien qu’en toute queue de ce peloton forcément !!
L’originalité de cette course réside dans 2 départs simultanés à 10 km de distance et les 2 parcours se rejoignant au 15e km d’où le nom "l'alternative".
C’est là que le parcours passe dans mon village natal et à 30 mètres de mon club de foot.
L’an dernier les célébrissimes régionaux frères Chopin avaient gagné chacun de son côté son parcours.
Après un hommage au créateur de l’épreuve , il y a 31 ans, disparu récemment, les 800 coureurs sont lâchés (bibi avec le 406 en bleu ) :
Le départ des 800 coureurs
Après 900 mètres de course voilà « la montagne », c’est le nom officiel de cette côte qui nous mène à 72 mètres d’altitude ( y'en a qui vont rigoler avec le mot altitude !!!) Ne surtout pas me griller d’entrée après ces 900 mètres d'ascension (passages à 10 %) :
Ne me cherchez pas, je suis tout au bout !
et 2 km de course 6’20 de moyenne finalement gérés tranquillement. Une fanfare nous accueille en haut de la côte au pied du moulin.
On enchaîne avec un long faux plat descendant voilà c’est à partir de là que je dois m’installer dans mon allure Marathon. Une tape sur l'épaule c’est « mon » agent comptable qui me rejoint, il me parle d’une facture (ah non pas de boulot) je le laisse partir... 3e : 6’11 voilà l’allure de croisière : 6 / 6’10… déjà le 5e kilo la bonne nouvelle c’est que le temps vire plutôt au gris qu’au noir et ceux qui ont embarqué un kway sont un peu encombrés, 6’07 ; 6’03 un poil trop vite mais ça déroule facile... au 7e un gars a déjà l'air d’en baver. Ses foulées sont lourdes et la démarche très chaotique j’essaie de l’encourager… Allez un 1/3 de fait !!! 5’56 / 6’03 toujours un chouia trop vite mais ça descend légèrement.
Je me rends compte également après un virage qu’un vent léger nous pousse dans le dos tout pour plaire !!!
Tout droit pendant 15 km. Ne me cherchez toujours pas, je suis dans la campagne !
Enfin me voilĂ !
6’10 et voilà le 10e kilo, je me fais même la réflexion ça va finir trop tôt !!!
Les 2 km suivants en 6’10, je suis vraiment content de cette régularité et je me dis m'être peut être pas trompé sur l’allure choisie théoriquement pour mon 1er marathon du 16 mai. Jusque là c’est du pur bonheur...
Mais voilà la douleur au pied revient à nouveau c’était ma plus grosse hantise pour cette sortie j’espérais, non pas qu’elle ne vienne plus me narguer… mais le plus tard possible !!!
Attaque en douceur de la 2e bosse
Le 13e kilomètre présente une nouvelle difficulté. Mais cette montée est plus progressive et finalement je parviens à la gérer sans faire tomber ma moyenne 6’08 je reprends 2/3 coureurs qui marchent, en basculant de l’autre côté on voit là bas au fond le sommet du mont où est située la ligne d'arrivée et dans la ligne de mire la côte du 15e kilomètre qu’il faudra passer en guise d’apéritif.
Le 14e m'amène à mon village natal, vu les conditions et le placement dans le peloton (il n'y a quand même plus foule derrière), peu de monde sur les bas côtés.
Je passe au ravitaillement sans m’arrêter (mais en buvant bien sûr un t’iot coup).
L’an dernier j’étais déjà bien fatigué à ce niveau de la course, passage à niveau et nouvelle difficulté je connais bien cette côte de 600 mètres qui était au menu de notre préparation d’avant-saison au foot (mais allez je vais l’avouer on la prenait généralement par la descente !!!).
C’est une nouvelle très bonne surprise, je la passe en ne perdant quasiment pas de temps 6’20 sur la montée (j’ai fait le calcul !!!) là aussi, l’an dernier à un tiers de la côte je l’avais terminée en marchant !!! (les conseils de rogers sur les cross de début d'année semblent payer).
Long faux plat descendant en 6’, les jambes sont toujours nickel et je me " retiens " pour ne pas suivre un petit groupe qui déroule, le plus dur reste à venir.
Le 18e est couru en 6’ et puis je double un gars avec qui j’ai bossé... il y a 25 ans. Il ne m’a pas reconnu et on tape la discut pendant un petit kilomètre avant qu’il ne décroche rejoindre son petit groupe. Sans m’en rendre compte, je suis déjà dans les 1er lacets de la montée finale, quoiqu’il en soit l’objectif est déjà atteint sur ces 18 kilomètres la vitesse AM semble bien passée… Et qui vois-je ? « mon » agent comptable, il a le temps de me lancer « bonne gestion » et cette fois c’est moi qui le laisse (petit plaisir perso, je pourrai faire le cador au boulot... non je rigole !!!) .
Une 1re série de virages digne d’un col de montagne Finalement, je passe ce secteur sans descendre sous les 7’ au kilo. Maintenant l’objectif ultime est de faire cette montée sans marcher. Un très léger moment de répit avant d'attaquer une nouvelle série de virages. Je reprends quelques coureurs – marcheurs (moi l’an dernier). Les 2 derniers virages sont vraiment pénibles, mais je ne sens pas de réelles douleurs aux cuisses. Dernier lacet, le plus raide, je descends à 7’13 en vitesse instantanée (passages à plus de 12 % ) et je tire un peu plus sur les bras (je n'ai malheureusement pas de photos de ce passage). J’ai besoin d’une bonne centaine de mètres pour retrouver un souffle digne de ce nom. Une dernière portion en plat , quelques encouragements de coureurs ayant déjà franchi la ligne depuis belle lurette et un dernier raidillon (jusqu’au bout ils vont nous faire souffrir) juste devant moi un coureur sort une petite banderole, il vient de Touraine et il a inscrit plein de choses sympas sur les 2 régions.
En passant la ligne, le gars qui tient le micro me connait et commente l’arrivée du footeux reconverti à la course.
2 h 11 mn 13 s sois 7 mn de mieux que l'an dernier où j’avais fait la montée finale en... plus de 28 minutes contre un petit 21 cette année.
Le bilan est donc très positif jusqu’avant la montée, je n'ai pas ressenti de difficultés particulières à tenir « ma » vitesse AM et surtout j’ai pu avaler le parcours sans marcher une seule fois que ce soit aux ravitaillements et surtout sur la montée finale. Cerise sur le gâteau même si l’ultime montée a pompé, les jambes répondent encore bien.
Le seul point négatif est cette douleur récurrente au pied après 70 mn de course où malgré le traitement quotidien « glace » celle-ci ne me lâche pas. Vais-je pouvoir faire avec sur le double de la durée ??? Le mal de dos quant à lui n’est pas totalement absent mais il est supportable.
Dernier motif de satisfaction malgré les 4 difficultés du parcours, j’ai pu tenir ma vitesse marathon visée 6'11 sur les 21,1 km ( je pense qu'en faisant vraiment la course j'aurais pu gagner quelques minutes supplémentaires mais ce n’était pas l’objectif). Le classement n’est pas très glorieux -681e sur 759 arrivants- (un Rwandais vainqueur en 1 h 10 !!).
Content de cette course passée dans de bien meilleures sensations que celle de l’an dernier.
Sans la douleur au pied, je serais même aux anges (pour les Pâques c’est normal !!!)
mbo 2+2+21+1+2=28
je suis allé trop vite pour l’objectif (-5 mn) (finalement j’aurais du trinquer aux ravitaillements !!) et toujours pas de signes pcap ça c’est pas bien !!!!
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