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 propulseur
|  Posté : 01-05-2010 21:09
Ce matin levés à 5 heures CHRISTINE et moi partons chercher CHRISTELLE et LAURENT venus amicalement me soutenir dans cette aventure. Après avoir bu un café nous partons.
Nous arrivons à 8 h 15 mn avec un climat idéal pour un marathon, le temps pour moi de chercher le dossard, rencontrer FRANCINE . CLIC-CLAC photo, nous rencontrons VINCENT 94 sympathique également et re- CLIC-CLAC.
Pas le temps (et la volonté) de m'échauffer, c'est parti !!!
Je ne sais trop quelle allure prendre, car je crains un énième MUR qui mettrait en péril THENORGUES voir MILLAU l'année prochaine, et je manque cruellement de longues sorties. Mais surtout je ne veux pas finir à la ramasse.
Je me retrouve donc au niveau du meneur d'allure des 4 heures où FRANCINE m'appelle. Nous papotons un peu, je me sens mal à l'aise car il y a du monde et je crains la même mésaventure qu'il m'est arrivé il y a une vingtaine d'années à SEDAN-CHARLEVILLE, j'avais chuté et fait chuté lourdement un athlète de mon club. Ainsi je devance de peu le peloton.
Concernant la "stratégie", je décide de bien m'arrêter aux ravitos comme j'avais fait lors de ma seule et unique sortie longue de 2 h 52 dont des ravitaillements séquencés sur 2-3 mn.
Quand viendra le moment où les jambes commenceront à souffrir j'appliquerai la devise de DAMIEN " il ne reste plus que x km" à la place du "il reste encore x km". D'autre part je me désaltérai souvent (bon conseil de LAURENT) et quand il le faudra je me "remplirai" la tête de pensées positives par portion de parcours, excellent conseil aussi de SOLEIA.
Côté positif, rien à dire sur l'organisation et la population vous appelle souvent par votre prénom.
J'arrive au 13 km, CHRISTINE, CHRISTELLE et LAURENT m'encouragent, cela fait du bien, quand celui-ci fait quelques centaines de m à mes côtés je lui demande de m'apporter de l'eau minérale, en effet, l'eau du robinet distribuée ne me convient pas, j'adoucis le goût en y rajoutant un peu de boisson énergétique proposée.
Au 14 éme km je croise VINCENT 94, lui fait signe (il me répond), il est bien en jambe.
Jusqu'au 18 éme je fait l'accordéon avec le peloton, devant, sur une centaine de mètres et ensuite après avoir tranquillement pris ma boisson voir une demi barre de céréale, le remonte.
J'arrive au semi en 1 h 58 mn et des broutilles, je me sens bien et décide d'augmenter un peu la cadence. A partir de ce moment je ne regarde plus le chrono et passerai aux "stratégies" indiquées ci-dessus.
23 ème km Je revois MADAME CHRISTELLE et LAURENT qui gentiment m'accompagne quelques centaines de mètres et me remet une bouteille d'eau que je bois de suite.
On se reverra à mon arrivée.
Les km s'égrainent sans problème, j'appréhende le 28 ème car l'année dernière j'ai pris le MUR à ce moment là . Mais RIEN de mauvais ne se passe.
Je repense aux bons conseils qui m'ont été donnés, et décide de me fixer des objectifs du genre "tu tiens encore 2 km sans marcher, il ne te reste plus que 12 kms.
A partir du 30 ème je ne serai pas repris.
Au 31éme, je commence à ressentir le manque de km, le tendon se porte bien mais c'est l'autre mollet très sollicité ces derniers temps qui commence à être douloureux. Je décide de sortir mon arme secrète, mon MP3 (CREDENCE, AC-DC, LED ZEP, EDDY COCHRAN, T-REX..) tout en courant (c'est du gag ou de la haute voltige)
37 éme km la fatigue se fait de plus en plus présente, mais je n'ai pas encore marché en dehors des ravitaillements, je pense à ma petite famille agrandi par la naissance de YOLINE, à CHRISTELLE et LAURENT qui ne sont pas uniquement de la famille mais aussi des amis, à SOLEIA, ISABELLE pour leur courage, et cette petite famille de PCAP dont nos 2 extra-terrestres.
Non je ne marcherai PAS !!! (trop peur de ne pas repartir comme il m'est arrivé tant de foi sur marathon).
40 ème les pensées positives (  SOLEIA) et la musique à donf me font crier "il ne te reste plus que 2 kms). Je commence à accélérer, depuis un certain moment je dépasse bon nombre de coureurs qui marchent (comme je l'ai souvent fait)
AU 41éme km petite peur, car grosse douleur à la cuisse droite. Je ne m'affole pas, cela m'est arrivé à VERTUS-EPERNAY et aussi après le trail de LOUETTE ST PIERRE. Ainsi je ralenti et tous doucement me remet à accélérer, la descente du dernier km favorise mon accélération et je déboule sur le stade sur un bon dernier 400m.
Quelques courbatures quand même, je dis haut et fort "je suis prêt pour THENORGUES".
CHRONO : 3 h 53 mn 44 secondes, mon meilleur temps depuis ma reprise en 2004.
Je revois FRANCINE qui a accompli remarquablement sa mission de meneuse d'allure.
BRAVO GRANDE DAME !!!!!
Je vais maintenant me reposer et reprendre l'entraînement vers la fin de semaine.
MBO 49
Message édité par : soleia / 01-05-2010 22:01 |
