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Trail des Combrailles(63) - Edition de 20/4/2008.
herve03

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 gniaqueur

  Posté : 20-04-2008 16:59

On arrive sur le lieu de la course, il est 9 heures, on se gare sur le parking qui est un champ et je dis à ma femme, si ça pleut, on va s’embourber.
On rencontre mon cousin Fabrice qui fait le Trail long mais par Ă©quipe.
Je retire mon dossard, on se boit un café. J’ accroche mon dossard sur mon tee-shirt court et il commence à pleuvoir, je retire mon dossard et je prends l’ option Tee-Shirt long.
J’ enfile un K-way, ma casquette et ma ceinture avec mes fioles et c’ est parti sous la flotte pour la chauffe, je vais surtout repérer un endroit ou mon épouse peut me voir sur le circuit, chose faite, il est 10h20, je pose mon K-Way et ma casquette que je remplace par mon bandeau fétiche (ça doit faire 20 ans que je l’ ai).
Je me rends sur la ligne de départ, je me place loin derrière, 10h30 environ le départ est donné. Il ne pleut pas.
Et, c' est parti:

On est sur un chemin caillouteux et ça descend, je passe au 1° Km en 4mn15, on attaque ensuite un chemin étroit dans une forêt, et ça monte, c’ est très boueux, tellement ça monte, je marche et ça dure un moment ensuite partie plate sur route, je cours et on re-rentre dans un bois et encore une côte d’ environ 25%, je marche, on arrive au sommet, c’ est le 2° Km, je passe en 10 mn, on est sur un chemin, je décide d’ accélérer pour faire des fractionnés, passage au 3° Km en 14mn ensuite descente vertigineuse à environ 43%, je ne maîtrise pas bien la situation, j’ y vais cool, on est en bas de la descente, on est dans un bois et vas-y qu’ il faut traverser un ruisseau d’ environ de 1m/2m de largeur par endroit et de 40 cm de profondeur en moyenne.
Je déteste ce genre de passage et on va bien traverser au moins une dizaine de fois ce ruisseau et plouf-plouf font les chaussures.
Le GPS de ma montre ne capte plus, je ne regarde plus le chrono du coup et une superbe côte d’ environ 40% se présente, obligé de monter en marchant, ouf, c’ est escaladé et au sommet, je me remets à courir, on se prend la pluie sur le visage, et ça monte encore mais je cours, ensuite on replonge dans un bois et on rencontre de nouveau le ruisseau et bien sur, il faut de nouveau le traverser une dizaine de fois, je commence à avoir froid aux pieds.
Et le bouquet final, on court dans le ruisseau, dans un tunnel, pas facile, c’ est la sortie du tunnel et bien oui, tout à fait, on prend une route, un gars, un cycliste que je connais m’ encourage, je lui sers une poignée de main et je lui raconte en 10 secondes, ce que je fais en CAP, lol.
Et ça repart, une dame court à mes côtés et elle me dit qu’ elle n’ aime pas courir sur le goudron, moi je lui dis que c’ est la partie que l’ on vient de faire que je n’ aime pas et je relance pour faire ma seconde fractionnée, lol.
On rentre dans un champs et ça monte grave, obligé de marcher, au sommet, je recours, au loin, je vois une toile de tente, c’ est sûrement le ravitaillement, je m’ arrête, je bois un coup d’ eau, je mange ¼ d’ orange et je repars, cette fois, c’ est sur un chemin, je fais ma troisième fractionnée, je fonce environ à 85% VMA pendant 2 mn et j’ attends la dame qui m’ avait parler 5 mn auparavant, je décide de faire son lièvre, cette fois et pour changer , ça monte, allure cool avec la dame on traverse un champ et puis ça descend.
En bas de la descente, il y a mon épouse, je m’ arrête et je lui fais un bisou. Il reste 5 Km, et j’ ai oublié de mater mon chrono, ça y est, j’ ai le virus, je fais un Trail et j’ en oublie le temps.
Je reviens sur la dame, je me cale devant et je l’ encourage et je lui dis qu’ il y a une féminine pas loin devant mais elle me dit qu’ elle est à fond et je lui dis qu’ en plus, il faudra en garder pour la fin car c’ est en bosse, je ne sais pas si j’ ai eu raison de lui dire ça, revenant à la course, RAS, tout va bien, il ne pleut plus. Et il y a une grosse descente, ça décoiffe, les cheveux dans le vent, pouet-pouet et j’ entraîne la dame dans ma foulée, à fond le Vévé qui fait sa 4° fractionnée.
Et qu’ est ce que l’ on retrouve, le ruisseau et vas-y des traversées et vas-y coco, je commence d’ y prendre goût et j’ aperçois la féminine devant nous à environ 40 mètres et je le dis à la dame, ça lui a peut-être remonté le moral.
On sort du bois, il reste environ 1Km et cette portion est le 1° Km du Trail donc, je me dis plus de ruisseau éh éh éh.
Je rattrape la féminine de devant mais par contre, j’ ai perdu en cours de route la dame qui m’ accompagne depuis un bon moment, je marche pour l’ attendre, je l’ encourage mais elle me fait un signe de la tête que ça ne va pas, je lui dis qu’ il reste 300 mètres pour lui remonter le moral et au même moment un signaleur nous annonce « dans 800 mètres, c’ est l’ arrivée », il a l’ air malin le Vévé. J’ encourage une dernière fois la dame et je me lance pour ma dernière fractionnée du jour, il reste 100 mètres de course, je rattrape l’ autre féminine mais je ne la double pas.
Je termine en 1h14mn48, je termine 50° sur 124, belle sortie d’ entrainement.
La dame qui m' a accompagné temine 4° féminine et 1° V2.
Vévé juste après avoir franchi l' arrivée:

Mon forunner indique 12 Km 200 mais il y avait 13 Km, je pense car il n’ a pas fonctionné pendant 5 bonnes minutes.
Allez oups, dimanche prochain c’ est le marathon de Lyon.
Ma sciatique me fait encore mal.
Et en sortant du parking, on s’ est bien embourbé, mdr.






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