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Jean-Paul Marat : C'est par la violence que l'on doit établir la liberté.
bibendum 3484 gniaqueur Coureur Posté : 23-06-2008 17:02
voila samedi j'ai fait un semi,pas fait depuis 2 ans(1h24),et je suis parti sur les bases de 3"50-4mn au kil,mais voila le parcour etait vallone(le premier 1h13;vaut 1h8....) donc le 10en 39mn59,le 12 en 48mn29,15e km 1h05 et le moyenne qui chute dans une grosse et longue montee a 4mn31,soudain le ciel me tombe sur la tete ,je marche et la le reste du parcour me parait une eternite j'ai mis 31 mn pour faire 6.1 km.je ne captais plus rien je courrai par reflex et surtout ne pas ABANDONNE! c'est la premiere fois que je puise dans mes reserves et que je reussi a repousser mes limites aussi loin comme cela! de là je me suis rendu compte que mon mental etait bon malgre mon enorme detresse. et vous avez vous connu la meme chose? a mon avis pas de doutes? racontez nous comment vous avez fait pour repousser vos limites? bon courage pour la prochaine course!  Profil
soleia 47539 éclaireur Coureuse Posté : 23-06-2008 17:35
Cela m'est arrivé ce dimanche, hier donc !
Chaleur torride (probablement 40 degrés au soleil), pas d'ombre, un dénivelé d'enfer obligeant à marcher pendant des kilomètres...
Et toute seule pendant des kilomètres de descente...
Alors dans les montées, j'ai eu la chance de me trouver avec deux autres coureurs, nous avons donc discuté de mille choses, tout en grimpant à la queue leu leu... j'évitais de regarder le sommet qui était si loin et je ne regardais que le sentier et où poser mes pieds.
Et dans les descentes, n'ayant pas pris mon lecteur MP3, j'avais la même chanson continuellement dans la tête et puis j'ai pensé à un moment à tous ceux qui n'avaient pas la chance de marcher sur leurs deux jambes (et encore moins de courir) et... je me suis dit que je n'avais pas le droit de me plaindre !
Et je suis allée au bout !!! ---------------
Un héros, c'est celui qui fait ce qu'il peut. Les autres ne le font pas.
(Romain Rolland)
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ptitlievre 4244 gniaqueur Coureuse Posté : 23-06-2008 17:42
C'est vrai que le mental permet beaucoup de chose et permet parfois de se dépasser. Il y a 2 ans environ je métais préparé physiquement pour un 21 Km et le jour de la course, durant l'échauffement j'ai ressenti une douleur assez violente au niveau de la cheville gauche. Pensant que c'était un petit claquage musculaire, je décide de prendre part au départ en pensant que la douleur allait s'atténuer.
Sauf qu'au fur et à mesure que j'avançais, la douleur devenait insupportable, mais dans ma tête je m'étais tellement donné pour faire ce 21 Km que je ne voulais pas tout arrêter, alors bien que mon corps souffrait, j'ai puisé mon énergie dans mon mental et j'ai passé la ligne d'arrivée, avec des larmes de douleur mais aussi de joie car j'avais atteint mon objectif.
Le lendemain je suis allée en urgence passer des radios puis un IRM, résultat : Fracture de fatigue du Calcanéum
là j'ai accepté le repos forcé mais comme quoi, qd on veut on peut (ou presque ...)  Profil
CLO 5391 gniaqueur Coureuse Posté : 23-06-2008 19:54
Les deux exemples vécus mais à différents degrés ou perception :
1 - le marathon : aller au bout de soi, finir, malgré les jambes raides... aller au bout de soimalgré le niveau et tout le reste : se dire juste "aller bouge toi, faut avancer, avance..;" même pas que "finir" mais "avancer" !
2 - le semi avec la grippe : le plus dur car le corps vous lâche, vous avez tout le temps envie de vomir, la tête qui tourne..; comment tenir ? même pas se poser de question mais se dire "avancer jusque là - un arbre ou autre", "essaye encore"
Le mental est bien étrange ma foi et jsutement révèle autre chose de votre potentiel, de votre force intérieur, de votre courage, de ce qu'il y a là , dans vos tripes et utilisables que quand tout a été utilisé, vidé, puisé ..; c'est là ... et ne réagit que lorsque le moment s'y prête ! « pour bien faire, il faut en un mot : endurer la souffrance ».
Ne pas accepter de souffrir est mauvais. C’est un principe qui ne souffre aucune exception. Maître Ittei
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Outlawrunner 7793 gniaqueur Coureur Posté : 23-06-2008 22:45
Je sais que je me fais pas des Amis parmi les trailleurs, mais franchement, je me demande comment on peut éprouver du plaisir en étant obligé de marcher sur des raidillons , franchir des murs ou on marche, on ne court plus?
Mieux vaut faire une randonnée..
Je me souviens avoir marché comme les autres d'ailleurs, lors d'une course comme ça, et franchement, ça lève tout le charme..
En deux mots, je me faisais CH..!
Décidément, le trail ça me débecte de plus en plus ce truc..
Rien à voir avec le plaisir , la griserie que l'on ressent quand on se sent voler sur le bitume.
Côté Trail, les paysages certainement valent le coup, mais le reste??? Bof..
Mais bon, il en faut pour tous les goûts n'est ce pas?
Mais rien ne vaut une belle et petite course sur du bon bitume bien gris, bien dur, sur le quel on peut varier sa vitesse, s'amuser, bref, c'est tout de même autre chose..Message édité par : Outlawrunner / 23-06-2008 22:47
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Newbie 1543 gniaqueur Coureuse Posté : 24-06-2008 12:44
j'ai l'impression que le récit du marathon de Gatco montre qu'on peut allier bitume et paysages à couper le souffle.
cela dit, moi qui n'ai jamais fait de trail et qui n'en ferait peut-être jamais, je peux comprendre qu'on ait envie de courir en montagne...  Profil
lalpiniste 1028 gniaqueur Coureur Posté : 24-06-2008 13:00
Ca m'est également arrivé, tout d'abord dernièrement sur mon premier marathon, j'en ai bien bavé...et plus lointain dans mes souvenirs, quand j'étais junior il me semble: j'avais un 3000m steeple à faire(donc avec des barrières tous les 80 mètres), et j'étais malade, j'avais un peu de fièvre, mais vu que c'était les championnats de France par équipe, je me devais de courir.
Ben je l'ai fait, mais avec des jambes hyper lourdes, des yeux dans le brouillard, je devinais les barrières sans réellement les voir...d'ailleurs la dernière je l'ai passé à califourchon...le pire souvenir que j'ai, mais j'ai terminé :)  Profil E-mail www
bibendum 3484 gniaqueur Coureur Posté : 28-06-2008 08:22
c'est vrai l'alpinist le 3000 steeple c'est tres dur,j'en ai fait un tout jeune quellle souvenir! en ce temps le je valait moins de 36mn au 10kil,mais bon, c'est du passe!
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