1903
Pierre et Marie Curie reçoivent le prix Nobel de physique avec Henri Becquerel.
1936
Edouard VIII, roi d'Angletrerre, abdique.
2003
L'avocate et militante des droits de l'homme iranienne Shirin Ebadi devient à 56 ans la première femme musulmane à obtenir le prix Nobel de la paix.
2020
Saint Romaric
Substance produite dans les fibres musculaires au cours de l’exercice, sous-produit du processus anaérobie (sans oxygène) de production d’énergie. Dans les milieux sportifs, l’acide lactique et le lactate sont les boucs émissaires tout désignés des douleurs associées à l’effort. Mais les scientifiques savent aujourd’hui que l’acide lactique et le lactate n’ont pas tous les torts qu’on leur prête : ils ne sont pas responsables de la fatigue, des crampes, ni des courbatures. Et dans plusieurs situations, la performance dépend de l’habileté des athlètes à produire plus d’acide lactique, et non pas moins, comme plusieurs le pensent.
L’énergie nécessaire pour la contraction musculaire et, donc l’exercice physique, provient à la fois d’un processus qui utilise l’oxygène (aérobie) et d’un processus qui n’en utilise pas (anaérobie). Le processus aérobie peut fournir une quantité théoriquement inépuisable d’énergie, mais à un taux qui n’est pas très élevé (la consommation maximale d’oxygène reflète ce taux). Le processus anaérobie fournit l’énergie à un taux très élevé, mais en quantité limitée.
Quantité totale d’énergie qui peut être fournie durant un effort menant à l’épuisement, par les processus énergétiques qui n’utilisent pas l’oxygène. On peut faire la distinction entre la capacité anaérobie alactique et la capacité anaérobie lactique (selon qu’il n’y a pas ou qu’il y a production d’acide lactique, respectivement). Au cours d’efforts maximaux brefs, la majeure partie de l’énergie provient des processus anaérobies ; c’est donc chez les spécialistes des épreuves comme le sprint que l'on trouve les capacités anaérobies les plus élevées.