Substance produite dans les fibres musculaires au cours de l’exercice, sous-produit du processus anaérobie (sans oxygène) de production d’énergie. Dans les milieux sportifs, l’acide lactique et le lactate sont les boucs émissaires tout désignés des douleurs associées à l’effort. Mais les scientifiques savent aujourd’hui que l’acide lactique et le lactate n’ont pas tous les torts qu’on leur prête : ils ne sont pas responsables de la fatigue, des crampes, ni des courbatures. Et dans plusieurs situations, la performance dépend de l’habileté des athlètes à produire plus d’acide lactique, et non pas moins, comme plusieurs le pensent.
Plus grande quantité d’oxygène que l’organisme peut utiliser pour produire de l’énergie. On mesure généralement la VO²Max à l’aide d’un test maximal au cours duquel le sujet doit développer une puissance de plus en plus grande, jusqu’à ce que sa consommation d’oxygène (VO²) atteigne un plateau. Pour toute épreuve maximale de plus d’environ 3 minutes, la VO²Max est, de loin, le déterminant de la performance le plus important. Pour exceller sur la scène mondiale dans les sports dits « d’endurance », il faut avoir une VO²Max d’au moins 70 millilitres d’O² par kilogramme de masse corporelle, par minute (mL/kg/min).