Citation : pgaz 

Après mon marathon de Berlin, il y a un mois, j'ai demandé à mon entraîneur d'orienter mes entraînements en vue des 10 km de Montereau. Ce qu'il a fait, tout en m'expliquant que j'aurais énormément de mal à aller chercher mon record. A cela s'est ajouté, depuis hier, un début de sinusite. Avec quelques médicaments et un peu de repos, j'ai l'espoir, malgré tout, de pouvoir bien courir. Je prends donc la route de Montereau ce matin ou je retrouve Juan. Enfin, je devrais plutôt dire que c'est le pare-chocs de la pcap mobile qui est venue à ma rencontre. Direction le retrait des dossards puis échauffement sérieux avec Juan (oui, vous avez bien lu, Juan s'est échauffé). Les jambes sont là mais coté respiration, ça va être compliqué à gérer. On rejoint ensuite les sas de départ. Coté météo, temps froid, pas de pluie mais un peu de vent: conditions pratiquement idéales pour un 10 km car le vent ne m'a que très peu gêné puisque l'on courrait intra-muros. J'opte pour le tee-shirt sous le débardeur et le cuissard court.

Le coup de feu retentit à 10h30. Le parcours, en deux boucles, est plat et ne comporte que quelques relances. Comme d'habitude ici, ça part très vite. Je pense qu'un peu plus de 800 participants s'élancent. Le meneur d'allure des 37' me dépasse au bout de 500 m. J'emboîte le pas durant 2 km mais je comprends assez vite que je ne pourrais pas le suivre. Je me retrouve dans un groupe de 6 coureurs, bien à l'abri, puisque 2 coureurs emmènent une 3ème et s'occupent de la cadence. Bon, bah, ça tombe bien, ça m'arrange. Au km5, je freine pour m'hydrater succinctement et me moucher. Je fais l'effort pour revenir sur mon petit groupe qui, lui, n'a pas ralenti et ainsi, continuer à profiter de l'aspiration. Nous resterons d'ailleurs ensemble jusqu'à l'arrivée.

Les derniers 500 m sont matérialisés par tranches de 100 m, ce qui me permet de ne pas lancer le sprint de trop loin. Je décide de donner tout ce qui me reste à environ 150 m de la ligne d'arrivée que je franchis en 38'03, ce qui me classe 171ème sur 818 arrivants. Pour info, le 1er a mis 28'58, presque 21 km/h, ça laisse rêveur. Retour à la voiture, léger footing de 10' en récupération, histoire de purger l'acide lactique puis je retrouve quelques minutes plus tard, Juan. On discute un peu de nos programmes et futurs objectifs en se donnant RV très bientôt. En conclusion, les dures séances sur piste n'auront pas été vaines même si, après le marathon, ce fut assez ardu. Maintenant, place aux cross et au Barbara Day en espérant pouvoir passer sous les 37' en Février avant de me consacrer aux 100 km et d'aller titiller le record de Pascal.

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Si tu veux aller vite, vas-y tout seul
Si tu veux aller loin, vas-y avec les autres