 Posté : 06-10-2013 22:10
Je n’avais rien publié depuis le 10 km de Draguignan couru avec tayral, le 19 mai de cette année… car je n’ai rien fait depuis cette date-là .
Oh, ce ne sont pas les projets qui ont manqué en 15 mois… et qui ont été abandonnés au fur et à mesure.
Lorsque vient le moment de s’inscrire pour l’une des courses du Lubéron (10 km – semi – marathon – randonnée 10 km et 15 km – marche nordique 10 km et 15 km) même si je repense à ce marathon du Lubéron avec nostalgie pour l’avoir couru plusieurs fois… mon choix se porte néanmoins sur la randonnée de 15 km. Petitrenardbleu a une revanche à prendre sur ce parcours et puis les ravitaillements sont au top et puis… bon, il vaut mieux ne pas trop penser à ce que j’aurais pu courir mais penser à ce que je peux faire…
Pourtant, ce matin, j’ai de drôles de pincements au cœur en croisant les copains coureurs, tous sur le marathon…………… qui part à 10 h.
Jean-Louis, alias Lesolitaire, alias croc-man.. avec lapinou 
Nous les randonneurs, toutes distances confondues, c’est 10 h 15. Le petit peloton des marathoniens s’élance, très joyeux et coloré (il y a des bouteilles offertes à l’arrivée pour tous les coureurs déguisés, alors, forcément, hein…).
Nota : ce n’est pas le cas pour les randonneurs, alors ce sera tenues classiques pour nous…
J’oublie le point essentiel. Cette année, le retrait des dossards n’est plus au même endroit, le départ non plus (à 10’ de marche par rapport au retrait). Ce détail a son importance 
Et ce matin, comme nous étions sur la randonnée, je n’ai pas jugé nécessaire de se lever tôt (trop tôt après une courte nuit et un concert de la chorale hier soir !) pour être au retrait des dossards à 8 h 30 (1 h 30 de route depuis Draguignan). J’avais estimé – à juste titre – que 9 h 30 suffisait pour retirer les dossards.
Néanmoins, ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’une partie du centre-ville de Pertuis serait fermée à la circulation. Du coup, me voici déportée dans une petite rue et comme une place se présente, je n’hésite pas et me gare. Un bénévole me confirme que le gymnase pour retirer les dossards n’est pas très loin et nous les retirons après quelques minutes de marche, sans aucune difficulté.
Il reste encore 45’ avant le départ, nous rejoignons tranquillement la ligne de départ, donc nous revenons vers le centre-ville et d’ailleurs je signale à Petitrenardbleu que la voiture est garée juste dans la rue derrière… 
Donc je disais… j’assiste au départ des marathoniens avec une pointe d’envie…
Allez, zou, c’est notre départ à nous.
Petitrenardbleu, prévoyante, a vérifié les distances sur le site de la course. Déjà l’année dernière, le 15 km s’était transformé en 17 km (nouvelle petite boucle). Cette année, il semblerait qu’il faut plus s’attendre à un bon 18 km.
Ce nouveau départ en centre-ville, je le trouve bien sympathique : il fait beau, les bars et boulangeries sont ouverts, il y a du monde pour encourager. J’espère qu’il sera reconduit les années à venir.
Pendant 2 km donc, nous marchons sur une portion nouvelle, le rythme est bon (6 km/h) et ensuite, nous rejoignons l’ancien parcours et je sais donc où seront positionnés tous les ravitaillements et aussi où seront toutes les difficultés restantes. Le rythme va forcément baisser.
D’ailleurs voilà déjà le premier poste de ravitaillement, juste après le panneau des 2 km. Rosé et toasts au pâté… un bout de banane pour avoir bonne conscience !
Le parcours serpente dans les collines, entre les champs de vigne. Au gré des kilomètres, des petits groupes se font et se défont.
Moi, au bout d’une heure, voilà que les muscles sont bien chauds, je ne sens plus les courbatures à ma cuisse droite (test vitesse sur 5 km vendredi) et je commence à piaffer d’impatience. Je mets donc en place plusieurs stratégies déjà rodées : faire l’abeille, c’est-à -dire marcher d’un bon pas vers l’avant et retourner sur mes pas à la hauteur de PRB, faire des zig-zags devant PRB, histoire de faire plus de distances dans le même temps… mais PRB s’économise, d’autant que les montées et faux-plats s’enchaînent ! alors je vais partir de plus en plus loin devant et revenir… m’attirant les rires et remarques des randonneurs !
Nous voilà au village de La Bastidonne, ravitaillement au vin rouge et toasts au pâté… bon, avec un verre de jus de pomme, à nouveau pour avoir bonne conscience !!!
A la sortie de La Bastidonne, séparation à gauche pour ceux qui ne feront que 10 km et redescendent vers la Tour d’Aigue, le village d’arrivée. Direction à droite pour ceux qui vont faire une boucle supplémentaire avant de revenir à La Bastidonne et ensuite La Tour d’Aigue… pour ceux qui choisissent la grande distance. PRB se sent de faire la grande distance, à droite toute, donc !!!
Une courte portion de bitume nous attend, toute en descente, je n’en peux plus de ronger mon frein depuis le départ… je la descends à mon rythme et arrivée en bas, demi-tour pour remonter chercher PRB qui va, elle aussi, se laisser aller à quelques foulées courues.
Le parcours nous amène au dernier ravitaillement, c’est un CAT qui vit quasiment en autonomie : légumes cultivés, vin, fromage de chèvres, fromage de tête font partie de leurs production qu’ils nous font goûter aujourd’hui, avec toasts à la tapenade verte aux amandes et tapenade noire. Leur vin rouge est très bon !
Le bitume s’arrête là et nous grimpons à nouveau dans les collines, sentiers monotraces le plus souvent. Le soleil chauffe, les paysages de Provence sont magnifiques, ça sent bon le thym…
Nous cheminons pendant un moment avec un groupe qui vient de Villefranche sur Saône et nous évoquons le Beaujolais évidemment ! Dans le groupe, il y a aussi un restaurateur du coin qui nous raconte les plats qu’il a mis à sa carte… aie, j’ai faim mais l’arrivée est encore loin.
PRB a ralenti le rythme dans la colline, mais le retour sur bitume lui permet de marcher avec plus d’assurance. Et d’ailleurs, le retour est globalement en pente… je continue de faire l’abeille, je descends des portions et m’amuse à les remonter en courant… jusqu’à ce que PRB accepte de partir en petit footing.
C’est la dernière descente sur chemin de terre, avec un point d’eau (arf, j’ai dit « eau », pas de vin !) bienvenu, les premières maisons de la Tour d’Aigue apparaissent, un petit tour dans un quartier tranquille puis il ne reste plus que quelques centaines de mètres à grimper avant de rejoindre l’arrivée. Voilà : exactement 19,72 km pour 3 h 46’36’’ et 550 D+ / 501 D-
Nous buvons une bière bien fraîche et mangeons une part de tarte aux pommes et repartons sans trop tarder vers la sortie du village pour monter dans la navette qui va nous ramener au point de départ à Pertuis, au gymnase de retrait des dossards. En 5’ c’est fait.
Il ne reste plus qu’à rejoindre le centre-ville où nous attend la voiture. Mais force est de constater, une fois sur place, que je ne dois plus avoir toute ma lucidité  J’aurais juré que la voiture était là … à croire que les rues ont changé de place.
Je sens que PRB fatigue de cette marche supplémentaire, me voici donc partie seule d’un bon pas (finalement j’ai encore assez de forces !) pour arpenter toutes les ruelles environnantes, sans succès, avant de rejoindre PRB qui m’attend tranquillement.
Un motard, 3 choristes, 1 promeneur à vélo… il faudra tout ce petit monde pour qu’enfin nous retrouvions la voiture… au bout de 60’ de recherches 
Je passe sur :
- l’embranchement d’autoroute raté qui m’a obligée à faire quelques km en direction de Marseille avant de pouvoir rebrousser chemin 
- les orages violents sur l’autoroute et les risques d’aquaplanning qui nous ont contraintes à rouler très lentement !
A part cela, tout va bien 
Dans 3 semaines, je refais 20 km, sauf que cette fois, il faudra courir d’un bout à l’autre et j’espère mettre un peu moins de temps (Marseille-Cassis !)
Je disais donc : j’ai perdu mes clés à Millau, j’ai perdu la voiture à Pertuis, je n’ai pas trouvé l’hôtel à Annecy… et après ? 
|
47539 
éclaireur
Coureuse
Posté : 06-10-2013 21:54
gniaqueur 
Coureur
Posté : 07-10-2013 01:24
propulseur 
Beer
trotteur 
, bravo 
