En octobre dernier, je finissais ma première saison par un triathlon Olympique. Cela me semblait inaccessible, c'était devenu une réalité. Cette année, c'est la 2e saison et j'appréhende de moins en moins cette distance au point qu'elle me semble être devenue ma distance étalon. Bien sûr je ne suis pas brillant (en queue de classement) mais j'ai beaucoup appris et surtout : j'y prends beaucoup de plaisir.

Nous sommes dimanche soir, fin d'une belle journée ensoleillée qui aura été celle de mon premier abandon en course.

Je vais faire le marathon du Médoc en principe cette année, pour la 2e fois.

Je m'étais pourtant dit que, tant qu'à refaire un marathon, j'en referais un vrai. En novembre dernier j'ai décidé : celui de Paris, objectif 3 h 45, paf. Aujourd'hui c'était le semi que je m'étais fixé à Blagnac, un mois avant.

Tout pour plaire sur le papier ce semi : pas trop loin, deux heures de route, dénivelé quasi nul, une tradition locale avec des bandas et chance je tombe sur une journée radieuse. Alors comment ai-je pu laisser tomber ?

"Le Marathon, ça c'est fait" me disais-je il y a deux ans, "l'année prochaine je passe mon 2e Dan et après j'apprends à nager pour faire un triathlon !".

Le 2e Dan passé en juin 2012, je me suis retrouvé confronté à une terrible réalité : 25 mètres brasse, ok. 50, ça va aussi. 100 m c'est difficile quand même… et un Triathlon M, appelé aussi Olympique ou CD, c'est 1 500 m de nage en eau libre. Je voyais bien que ce point-ci allait être le plus bloquant pour que dans un an, je sois capable de relever mon défi.

L'histoire commence le samedi 25 septembre 2004. En bleu, le récit d'origine, en noir, les commentaires de 2006...

Pour ma 2e course, j’ai choisi un parcours plat, les 10 km de l’école polytechnique de Palaiseau (91).

Une semaine après mon 1^er 10 km, je me lance le défi de faire mieux que le 1^er soit 49'40. 

Le départ de la course est à 10 heures et je décide de me lever à 6 h 15 pour manger une assiette de pâtes et un blanc de dinde, 1 gâteau de riz et 1 banane. Arrivé sur place je me change dans ma voiture et pars m’échauffer. Dès l’échauffement je sens que je suis en pleine forme, j’ai du feu dans les jambes !!!